Dans notre toute nouvelle minisérie, nous mettons en avant la robotisation pour démontrer à quel point elle est déjà présente dans des secteurs tels que l’industrie automobile, le milieu bancaire et les soins de santé (partie 2). Dans la troisième partie, Lon Holtzer, ambassadeur flamand de la santé, aura un mot d’explication sur l’avenir de cette technologie dans le domaine des soins.
Intrigants pour certains, effrayants pour d’autres, les robots ne nous laissent pas indifférents. Une chose est sûre : à l’instar d’autres gadgets dernier cri, on s’y fait vite à force de les croiser, que ce soit à l’aéroport, à l’APB ou dans une maison de repos.
Un rapport du Forum économique mondial de 2018 indique que si 29 % du travail est actuellement effectué par des machines et 71 % par des personnes, ce dernier chiffre baisserait à 58 % à l’horizon 2022. Pas de quoi paniquer puisque selon ce même rapport, on estime que la robotisation, qui devrait faire disparaître 75 millions d’emplois d’ici 2022, en créera aussi 133 millions de plus. Parmi les métiers menacés, on retrouve par exemple les postes administratifs ou ceux de magasinier.
Cependant, Elon Musk, patron de Tesla, a pu constater que les robots n’étaient pas toujours plus performants que l’humain : la production de sa Model 3 a été un tel fiasco qu’il s’est vu contraint de remplacer les robots de son usine par des personnes.
Dans le secteur financier également, l’automatisation a le vent en poupe ces dernières années. Les conseillers robotisés qui vous aident à investir de l’argent sont une réalité depuis quelque temps. Des exemples de chez nous sont Birdee et Easyvest, tandis que nos voisins français ont Yomini. Mais ce n’est pas encore de sitôt que l’on confiera sa fortune à un robot !E
Facebook participe également au débat sur la robotique, mais sans l’aspect de reinforcement learning, technique souvent utilisée par les scientifiques, consistant à enseigner quelque chose au robot, lequel est récompensé s’il le fait convenablement ou sanctionné en cas d’échec. Chez Facebook, on veut que le robot ait la curiosité d’un enfant et on lui laisse une liberté de mouvement, ce que l’on appelle « l’apprentissage autodirigé ». L’enregistrement de chaque mouvement par le système informatique actualise le modèle logiciel qui permet de prévoir les conséquences de ses actes.
Un robot qui donne un coup de pouce en cuisine ou au montage de meubles en un clin d’œil : tout est possible ! À partir du 12 juin, l’Université d’Oxford va même inaugurer une exposition de peintures, dessins, sculptures et vidéos signés par un robot humanoïde. Et récemment, on a pu voir un robot se tenir à Trafalgar Square, à Londres, en signe de protestation ludique contre la venue de Trump.
Dernière mise à jour le 12/06/2019
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