Isabelle De Wulf: « Il y a 3 raisons pourquoi nous avons développer un e-Form spécifique pour ce service. La plus importante est que nous souhaitions donner aux pharmaciens un outil pour les accompagner tout au long de la Revue de la médication. Ainsi, nous avons intégré le GheOP3S dans l’e-Form, un outil qui détecte automatiquement un certain nombre de problèmes liés aux médicaments. Il appartient bien sûr toujours au pharmacien de décider ce qui pose vraiment problème. Nous avons aussi ajouté des exemples de questions à poser au patient, pour que l’entretien se déroule au mieux. L’e-Form aide également à élaborer le rapport obligatoire au médecin. »
« Au niveau de l’onglet « Entretien et analyse » le pharmacien n’est plus obligé de passer en revue tous les médicaments de la liste (à gauche). Il lui suffit de documenter et de sauvegarder un médicament avec un problème et il peut ensuite simplement passer à l’étape suivante. Lors de l’élaboration du plan d’action, il était souvent déroutant pour le pharmacien de devoir indiquer qu'il n'était pas intervenu. Maintenant, il est mentionné par défaut qu’il n’y a pas eu d’intervention et que c’est le pharmacien qui est responsable. Nous avons testé le nouvel e-Form et c’est un vrai gain de temps car il faut moins cliquer. »
« Il semble y avoir beaucoup de confusion à la fin d’une Revue de la médication. Une fois que vous avez complété et validé le plan d’action, vous pouvez toujours consulter le PDF, mais vous ne pouvez plus le modifier. En fait, il s’agit de la dernière étape, car vous n’avez pas besoin de fermer l’e-Form. Nous vous recommandons donc de ne le faire que si vous souhaitez commencer une nouvelle Revue de la médication pour le même patient. Il est important de savoir que si vous souhaitez tout de même fermer l’e-Form, vous devez d’abord enregistrer le PDF sur votre disque dur. Sinon, vous perdrez irrévocablement le PDF et vous ne pourrez plus le consulter nulle part. »
« Oui. Cette obligation nous permet de collecter des données importantes dans le cadre du soutien à la profession et de la justification de l’honoraire. Maintenant que l’e-Form est plus facile à remplir, personne ne devrait hésiter à l’utiliser. Depuis sa refonte, les témoignages confirment que c’est vraiment un outil utile. »
« Absolument ! Les e-Forms sont l’avenir, c’est pourquoi j’invite tous les pharmaciens à nous donner des retours constructifs afin qu’ils servent pour d’autres projets. Quoi qu’il en soit, nous continuerons à travailler cet automne à l’optimisation et à l’adaptation du plan d’action de cet e-Form. En prévision et à la demande d’un certain nombre de pharmaciens qui se retrouvaient parfois bloqués là dans l’e-Form, nous avons créé un document avec des conseils sur la façon de mieux présenter le plan d’action au médecin (voir la Toolbox Revue de la médication). »
« Il est courant de penser que remplir cet e-Form représente une tâche ardue, mais en réalité, une fois qu’on s’y attelle, cela ne demande pas beaucoup de temps. Il suffit d’une dizaine de minutes pour se préparer et analyser le traitement médicamenteux avant d’engager la discussion avec le patient. De plus, le fait de ne pas avoir à parcourir la liste des médicaments un par un et de pouvoir avancer à l’étape suivante sans avoir à finaliser chaque fois constitue un véritable gain de temps. »
« Personnellement, j’utilise les questions ouvertes qui sont proposées par l’e-Form, cela me permet d’avoir un cadre et de favoriser l’échange. Lorsque la discussion s’éloigne de l’objectif, je m’inspire de ces questions ouvertes pour nous recentrer. J’ai pris l’habitude de noter mes idées et remarques sur une fiche afin que l’ordinateur ne soit pas une barrière à l’échange. Cela permet de créer une atmosphère moins intrusive pour les personnes âgées. Une fois l’entretien terminé, remplir l’e-Form ne me prend qu’une dizaine de minutes. »
« À mon sens, le message le plus important à transmettre aux patients est qu’on leur consacre du temps afin de s’assurer qu’ils ont bien compris l’indication de leurs médicaments, qu’ils les prennent au bon moment et qu’ils savent vers qui se tourner en cas de problème. »
Isabelle De Wulf: « À la fin septembre, le compteur chez FarmaFlux s'élève à 2989 codes CNK enregistrés, ce qui est nettement moins que l'année dernière. Nous espérons que d’autres pharmaciens proposeront bientôt le service de Revue de la médication, afin que nous puissions annoncer un nombre beaucoup plus important de Revues dans la prochaine mise à jour. »
Dernière mise à jour le 23/10/2024
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