FarmaFlux soutient de nombreuses initiatives de soins qui confirment le rôle du pharmacien en tant que prestataire de soins de première ligne. Aujourd’hui, nous donnons la parole à Marie Van de Putte, coordinatrice de Zorgzaam Leuven, qui nous parle des résultats de ce projet en utilisant les données fournies par FarmaFlux.
L’initiative des enveloppes a été lancée par la KOVAG, puis s’est élargie pour inclure le BAF et le VAN, en collaboration avec les universités de Louvain et de Gand, ZOHrg Tienen en Zorgzaam Leuven. Ce projet transmural consiste à remettre aux patients, à leur sortie de l’hôpital, une enveloppe contenant leur schéma de médication, destinée à leur pharmacien.
Marie Van de Putte: « Lors de la première phase du projet Zorgzaam Leuven, le ratio de retour des enveloppes était de 31,7 % (190/600). Dans 48 % des cas le patient ou son aidant proche venait en pharmacie le jour de sa sortie de l’hôpital. De plus, 70 % des patients n’étaient pas encore allés chez le généraliste. Le pharmacien est donc souvent le 1er prestataire de soins au sein de la 1ère ligne chez qui se rend le patient. »
Marie : « Afin d’augmenter ce taux de retour plutôt faible lors d’une 2e phase, l’enveloppe a été modifiée de sorte que les patients comprennent clairement à qui elle était destinée. Tous les chiffres ont alors augmenté : le taux de retour est passé à 53 %, tandis que 71 % des patients ou leurs aidants proches se sont rendus à la pharmacie le jour de leur sortie et 80 % des patients n’ayant pas encore consulté le généraliste. Les chiffres montrent donc clairement que le pharmacien est un maillon important pour assurer la continuité du traitement médicamenteux. Bien sûr, le transfert d’informations sur papier reste une solution provisoire, dans l’attente d’une plateforme numérique bien rodée et partageable de manière interdisciplinaire. »
Marie : « Pour donner plus de visibilité auprès des autorités et parties prenantes du rôle important des pharmaciens, les projets pilotes doivent fournir suffisamment de données. C’est pourquoi le pharmacien doit scanner le CNK qui est dans l’enveloppe et compléter un formulaire en ligne. C’est contraignant, mais nous essayons de limiter au maximum la paperasserie. »
« Peut-être pourrait-on créer un eForm qui, une fois envoyé, génèrerait immédiatement un CNK dans le DPP. À l’aide du menu déroulant dans l’eForm, les informations sur l’hôpital, le profil du patient et les soins prodigués (la mise à jour du schéma de médication, le suivi de la médication, l’entretien d’adhésion thérapeutique, BUM Asthme…) pourraient être envoyées. Ainsi, l’enregistrement du soin serait couplé à celui du CNK, et le tout serait bien intégré dans le soft officinal. »
FarmaFlux est tout à fait prêt à étudier cette suggestion.
Dernière mise à jour le 22/06/2022
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