Eline Rammant au sujet des projets intégrés

Dans le passé, plusieurs projets de soins intégrés (Zorgzaam Leuven, Résinam, Chronilux, ...) ont déjà fait l'objet d'articles dans nos blogs ; ils étaient initialement censés se terminer en 2022, mais durant l'été 2022, il a été décidé d'ajouter une période de transition de deux ans. L'objectif a été élargi en ce sens que les projets ne visent plus uniquement les malades chroniques, mais préparent la poursuite de la transition vers les soins intégrés dans les régions.

"Nous sommes le ciment”

Eline Rammant de l'asbl Koepel : "Notre tâche consiste à guider, informer et sensibiliser les professionnels des soins et les prestataires de soins de trois zones de première ligne de la région de Flandre occidentale aux soins intégrés, en étroite collaboration avec les structures existantes telles que les zones de première ligne, les réseaux hospitaliers et les réseaux de santé mentale. Nous sommes en quelque sorte le ciment entre ces structures et entre les organisations de soins et de bien-être. Grâce à l'apport des parties prenantes, nous essayons de garder une vue d'ensemble de ce sur quoi tout le monde travaille et de construire des ponts. Nous lançons également nous-mêmes des projets novateurs dans le contexte des soins intégrés de qualité.

Soins centrés sur le patient

Lors d'entretiens approfondis, De Koepel a sondé l'expérience des citoyens/patients en matière de soins afin de déterminer ce qui pourrait être amélioré et quels sont les points forts. En outre, un représentant des patients siège au conseil d'administration de De Koepel, qui tient également compte de la voix de l'aidant informel. Eline : "Il n'est pas évident de trouver des gens qui veulent réfléchir avec nous. Néanmoins, nous travaillons autant que possible selon une approche ascendante et nous guidons également les professionnels par le biais de formations portant, par exemple, sur les soins axés sur les objectifs et sur l'autonomisation des patients.

Utilité de l'enveloppe verte

Selon Eline, l'échange du schéma de médication sur papier après l'hospitalisation est déjà un moyen de jeter des ponts entre la deuxième et la première ligne en prévision du partage des données numériques. Eline : "Même si le pourcentage d'enveloppes qui aboutissent chez le pharmacien dans notre région reste bloqué à 25%, nous savons, grâce à l'étude de la KU Leuven, que les divergences identifiées permettent d'éviter des erreurs. En communiquant ces résultats aux hôpitaux et aux pharmaciens, entre autres, nous montrons que leurs efforts sont payants."

Pas d'analyse de données

Eline : "Dans le cadre de notre projet, nous voulions analyser certaines données de plus de 5 000 personnes, mais nous nous sommes heurtés à des restrictions liées au RGPD. Par ailleurs, à ma connaissance, rien n'est fait actuellement avec les données des personnes incluses dans les 12 projets de soins intégrés, alors que nous pourrions probablement en extraire une foule d'informations. Cela ne nous empêche toutefois pas de collecter, de rassembler et d'utiliser des données dans le cadre de nos activités". Par exemple, nous étudions comment travailler sur la gestion de la population à partir des partenariats.

Qu'en sera-t-il après 2024 ?

Les autorités travaillent actuellement à l'élaboration du plan interfédéral de soins intégrés et à la place éventuelle des partenariats dans ce plan. Eline : "Pour les coordinateurs et pour nos partenaires, il serait bon de mettre fin à l'incertitude et au flou qui entourent l'avenir des partenariats. J'espère vraiment que nous pourrons utiliser l'expertise accumulée pour créer quelque chose de durable. Entre-temps, nous recherchons également des partenaires qui poursuivront, dans le cadre de leurs activités régulières, ce que nous avons commencé. Dans notre région, certains hôpitaux poursuivent déjà l'Enveloppe verte".

Vision d'avenir

À l'avenir, Eline aimerait avoir le mandat, en tant que partenariat, de développer et de tester des projets novateurs en matière de soins intégrés, puis de les transférer vers le fonctionnement général. Eline : "Par exemple, nous testerions des modèles de financement en étroite collaboration avec nos partenaires. Je pense qu'il serait intéressant de travailler davantage sur les zones de soins primaires et de mettre en place des activités en fonction des contours d'un réseau hospitalier, par exemple.

Ce qu'elle trouve particulièrement important, c'est de maintenir l'intérêt des partenaires motivés qui croient vraiment en l'histoire des soins intégrés.

Espérons que le gouvernement fera ses devoirs à temps.

Plus d'informations :

https://vlaamsapothekersnetwerk.be/nieuws/doelen-en-themas-van-de-11-samenwerkingsverbanden-geintegreerde-zorg (en néerlandais)