Dans cet article de blog, nous mettons le service AssurPharma à l’avant-plan. La parole est donnée à Melissa Thirion, conseillère en études juridiques et santé chez Assuralia, union professionnelle des entreprises d’assurances.
C’est en 2015 qu’a démarré le service AssurPharma, un projet de collaboration entre les pharmaciens belges et huit assureurs : AG Insurance, Allianz, AXA, Belfius Insurance, DKV, Ethias, KBC et Justitia. L’objectif était de mettre un terme à l’envoi postal des attestations BVAC (des « reçus de pharmacie »). Dans cette optique, l’union professionnelle Assuralia a conclu un accord avec l’APB, association des pharmaciens indépendants, et l’OPHACO, office des pharmacies coopératives.
Grâce à cette coopération, un patient peut faire envoyer automatiquement et par voie numérique ses attestations BVAC de la pharmacie à l’assureur en cas de remboursement de médicaments par le biais de son assurance hospitalisation[1] ou via une assurance soins ambulatoires.
Melissa Thirion explique : « La raison principale pour laquelle le projet de collaboration a été lancé est qu’il diminuait la paperasse et les contraintes administratives pour le patient comme pour l’assureur. Le traitement automatique et la facilité d’utilisation représentent davantage de confort pour les assureurs et un remboursement plus rapide pour le patient. Une situation gagnant-gagnant pour les deux parties ! »
Melissa Thirion poursuit : « À ma connaissance, pas une seule attestation BVAC n’a été égarée pendant toutes ces années et fort heureusement, aucun problème majeur ne s’est posé. Sauf peut-être quelques petites anomalies qu’on a pu résoudre rapidement. Au début, nous craignions que les pharmaciens plutôt situés dans les campagnes ne suivent pas ce système, mais cette crainte s’est avérée non fondée, comme le démontrent d’ailleurs les chiffres ci-dessous. Presque toutes les pharmacies ont adopté le système et sont prêtes à l’utiliser. De plus, les pharmaciens et les assureurs réagissent à l’unanimité de façon positive, comme en témoigne le récent renouvellement du contrat de coopération. »
Qu’en est-il de la vie privée ? Hormis l’assureur et le pharmacien, personne n’a accès à vos données médicales figurant sur l’attestation BVAC. En pharmacie, l’attestation est rendue inaccessible aux personnes non autorisées et elle parvient, grâce à une connexion sécurisée, à l’assureur concerné, qui peut décrypter les informations. La technologie sécurisée de FarmaFlux assure ce flux numérique. Le projet a également reçu le feu vert de la Commission de la protection de la vie privée.
L’examen des chiffres démontre très clairement l’utilité du service AssurPharma.
En 2018, 4 697 pharmacies ont envoyé pas moins de 931 010 attestations BVAC aux assureurs. Pour le premier semestre 2019, le compteur affiche même déjà 724 785.
[1] Chez Ethias également via une assurance accidents du travail
Dernière mise à jour le 07/08/2019
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