Dans notre deuxième blog sur l’équipe FarmaFlux, nous donnons la parole à Alain Sillen et Boris Ideler. Tous les deux ont rejoint l’équipe Flux l’année dernière, chacun avec sa propre spécificité.
Alain Sillen travaille chez Flux depuis janvier 2019 en tant que développeur de logiciels Java et passe une grande partie de son temps à “nettoyer” les données du RAOTD (Recip-e Archiving OT/TD). Vous pouvez lire ici ce qu’est exactement le service RAOTD.
Alain : « Toutes les données de plus de 6 mois sont retirées de la base de données et placées dans des fichiers zip. Cela ne fait aucune différence pour l’Office de Tarification (OT), car s’il consulte une ordonnance et qu’elle ne se trouve plus dans la base de données, l’OT est automatiquement aiguillé vers ce fichier zip. Pour vous donner une idée de la taille du nombre de fichiers, toutes les ordonnances archivées quotidiennement par pharmacie dans des lieux indépendants, correspondent à une capacité de stockage de 30 gigabytes par jour. Pour l’instant, nous attendons l’approbation des OT pour ramener ce délai de 6 à 3 mois, car le stockage dans une base de données est très coûteux et, comme vous pouvez le constater, il s’agit d’un grand nombre de données. »
Farmaflux soutient les pharmaciens dans leurs tâches de soins en collectant et en analysant des données. Sur notre site, vous pouvez en savoir plus sur ces initiatives de soins.
Alain : « Nous surveillons l’enregistrement de certains CNK (par exemple, le iodure de potassium, le Masque 19, le ‘Zorgzaam Leuven’, l’ ‘Enveloppe verte’, …). Il s’agit d’un script qui lit quotidiennement les données de la base de données Proximus et les envoie anonymement à l’APB. En d’autres termes, ces données sont exportées de la base de données et c’est Boris qui en fait ensuite un graphique. Comme uniquement les CNK de soins spécifiques sont pertinents, je m’assure que le filtre des produits est à jour, de sorte que seuls les médicaments à usage humain sont inclus. »
Alain : « Enfin, je cherche aussi un moyen de prédire la délivrance de certains médicaments. Pendant le Covid-19, par exemple, nous avons vu que la délivrance du paracétamol a énormément augmenté. Si nous pouvions le prévoir, nous pourrions éviter les pénuries. Cependant, le problème est que les prévisions sont basées sur des modèles du passé et que jusqu’à présent nous n’avons jamais eu une telle pandémie. Même en cas d’une deuxième vague, cette première fois ne suffira pas pour parler de schéma. Pour l’instant, nous parvenons déjà à reconnaître des schémas en temps ‘normal’ ». Il n’est pas encore clair comment cela améliorera l’accompagnement en soins du patient.
Boris Ideler est l’ingénieur de données en poste depuis septembre 2019 et un véritable autodidacte et peu.
Boris : « Ces derniers temps, j’ai fait beaucoup de graphiques pour les initiatives de soins, dont Alain parlait déjà, ainsi que le suivi de la délivrance de certains médicaments liés au Covid-19.
Je travaille également à l’amélioration de la qualité des données et des flux de données du DPP, du Pharmaceutical Care Data Hub (PCDH) et du RAOTD, entre autres. Les données contiennent parfois des ‘trous’ ou des enregistrements incorrects qui doivent être résolus pour rendre les données fiables, sinon vous ne pouvez rien en faire. Faire des tableaux de bord fait aussi partie de mon travail. Ma mission consiste à collecter des données et à les transformer en informations pour l’analyse des données. Ce sont mes tâches pour l’instant. Je sais que d’autres membres de l’équipe travaillent sur la fiche d’information du patient (Patient Information Sheet) et le schéma de médication, et que cela me viendra chez moi par la suite. »
Il ressort clairement des témoignages ci-dessus que la collecte et l’analyse des données est la “clé”. Les données sont en effet le nouvel or.
Dernière mise à jour le 24/06/2020
Suivez-nous sur...
nos canaux de médias sociaux. Restez au courant des dernières innovations dans le secteur de la santé, des gadgets technologiques, etc.